Un journal britannique nomme Roberta Einer "une créatrice de mode à surveiller"

Le Telegraph a déclaré que la Fashion Week de Londres était traditionnellement considérée sur la scène mondiale de la mode comme une ville où les jeunes talents ont accès à une tribune. Le journal présente « 12 des noms les plus prometteurs » du programme de la saison automne-hiver 2016 (AW16), dont Einer.

« Roberta Einer n'est diplômée de l'Université de Westminster qu'en 2015, puis a lancé sa propre marque éponyme quelques mois plus tard, en septembre. La créatrice estonienne de 23 ans a passé un an à travailler à Paris avec Olivier Rousteing chez Balmain en tant que stagiaire et assistante en impression et broderie, et a également effectué des stages chez Mary Katrantzou et Alexander McQueen. Elle est la définition d’une maximaliste ; la riche broderie est au cœur de tout ce qu'elle fait. Le comité NEWGEN du British Fashion Council a qualifié Einer de « One-To-Watch » pour la saison automne-hiver 2016 et elle est l'une des huit créatrices à bénéficier du soutien de NEWGEN cette saison », a indiqué le journal.

Selon Einer, elle a appris à s'amuser avec le design lors d'un stage dans la maison de couture parisienne Balmain, bouleversant ainsi son esthétique jusqu'alors minimale. Son style signature se caractérise par des embellissements maximalistes et des broderies illustratives ton sur ton.

Dans une précédente interview, dans laquelle le Daily Telegraph qualifiait Einer d'« étoile montante », elle avait déclaré au journal que même si elle avait appris son métier dans les ateliers de certains des meilleurs créateurs du monde, elle attribuait son intérêt pour la broderie à sa grand-mère.

« J'ai commencé à trouver des groupes Facebook de grand-mères estoniennes qui se montraient mutuellement leur travail manuel, toutes utilisant des techniques très anciennes. J'ai contacté certains d'entre eux et ils m'ont fait des échantillons", a déclaré Einer, ajoutant qu'elle voulait montrer que la broderie n'est pas seulement du perlage et des paillettes. « C’est tout ce qui est construit à la surface du tissu. J'utilise des broderies avec des cordons et des rubans, traditionnellement utilisés pour représenter des images naturelles – feuilles et roses – mais j'aime faire quelque chose de plus graphique.

Les vestes d'Einer se vendent déjà à 2 000 £ – et ce n'est que le prix de départ.

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Toutes les photos sont une gracieuseté de Roberta Einer